Face à la crise, des priorités recentrées autour des enjeux socio-économiques aux dépens des aspects environnementaux
Le 20 mars 2012 - Pour cette nouvelle édition de l'Observatoire de la Ville durable, GE a souhaité mesurer l'impact de la crise économique, aussi bien du point de vue des élus locaux que de celui des Français. Réalisée par CSA, cette enquête* révèle que si la crise n'a pas fossoyé la ville durable, elle contraint néanmoins les parties prenantes -élus et citoyens- à redéfinir leurs priorités, à les repenser de manière plus pragmatique avec des choix à bénéfices immédiats. Une nouvelle définition de la ville durable semble ainsi se dessiner, qui réconcilie dynamisme économique et cadre de vie.
LA CRISE REDÉFINIT LA VILLE DURABLE : si 12% des élus considèrent que la crise les amènera à « renforcer les projets durables » et 41% pensent que « ça n'aura pas d'impact », 41% d'entre eux déclarent avoir renoncé à certains projets. Du côté des Français, les avis sont plus partagés. Si 27% estiment que la crise va conduire à renoncer aux projets durables, 22% pensent qu'elle n'aura pas d'impact et 22% ne se prononcent pas.
Pour autant, malgré ces avis contrastés, le concept de la Ville durable semble bien avoir subi une redéfinition de ses fondamentaux. 55% des élus et 43% du grand public reconnaissent ainsi qu'elle a déjà entraîné l'abandon de projets environnementaux. Longtemps vécu comme le critère fondateur de la Ville durable, le respect de l'environnement n'est plus perçu comme une priorité que par 23% des citoyens (et encore 53% des maires).
Crise oblige, de nouveaux arbitrages se font jour. Et nombreux s'accordent pour dire qu'ils se feront « en défaveur des projets environnementaux » (55% des élus et 43% du grand public). Et ce d'autant plus que cela répond à une attente forte : 40% des citoyens et 42% des élus considèrent que la Ville durable doit mieux prendre en compte les projets sociaux et économiques.
ECONOMIE ET CADRE DE VIE RECONCILIES : dans la Ville durable de 2012, le dynamisme économique n'est plus opposé au cadre de vie et au vivre ensemble. Les attentes des citoyens interrogés, dont 65% expriment des attentes à l'égard des projets de développement durable de leur ville, se partagent assez équitablement. La qualité de vie « mieux vivre, plus de sécurité, une vie plus saine » est citée en spontané par 22% d'entre eux ; l'urbanisme, l'aménagement « plus d'espaces verts, embellissement de la ville, meilleures facilités de déplacement, offre accrue de transport en commun » par 20% d'entre eux. Si 17% évoquent l'attractivité, tant économique que résidentielle, ils ne sont que 14% à attendre pour leur ville un plus en matière d'environnement « moins de pollution, respect de l'environnement, ville plus propre ». En 2012, la Ville durable se caractérise donc par son attractivité à la fois résidentielle (les habitants ont envie de s'y installer) et économique (les entreprises s'y implantent et y restent).
ELUS ET CITOYENS, DES PERCEPTIONS DIFFERENTES DE L'ATTRACTIVITE DE LEUR VILLE : l'attractivité résidentielle est d'abord liée au paysage de la ville (41% pour les élus et 30% pour le grand public). Dès la deuxième marche du podium, les avis divergent. Les élus placent au même niveau la préservation de l'environnement et la vie socio-culturelle (24%), suivies de l'offre de logement (18%).
Le grand public privilégie pour sa part, l'offre de logement en seconde position (22%), suivie de la vie socio- culturelle et la sécurité (17%).
Concernant l'attractivité économique, tous s'accordent pour faire du développement économique et de l'emploi le premier atout de la ville (31% des élus et 24% des citoyens). Ils divergent en revanche sur les deux autres priorités : en n°2, les élus placent les paysages de la ville (20%) et les citoyens, l'accès et la desserte (20%). Enfin, en troisième position, les élus retiennent les offres de commerces de proximité (18%) tandis que les citoyens citent les paysages de la ville (19%).
EMPLOI, LOGEMENT ET MOBILITE, PRIORITES DE LA VILLE DE DEMAIN : l'offre de logement est au coeur des priorités des citoyens et des élus, aussi bien pour l'attractivité résidentielle (respectivement 34% et 30%) qu'économique (respectivement 22% et 18%). L'offre de transport, et notamment l'interconnexion des moyens de transport (28% du grand public) est également citée par près d'un tiers des citoyens (28%) comme l'un enjeu clé de l'attractivité économique, juste derrière l'emploi au premier rang de leurs priorités (48% pour le grand public et 45% pour les élus).
Parmi les services attendus pour une Ville durable, citoyens et élus expriment les mêmes attentes prioritaires. Ils placent en tête la gestion de l'eau respectueuse de l'environnement (64% pour le grand public, 66% pour les élus), puis le maintien des personnes à domicile (62% pour le grand public, 64% pour les élus) et enfin, les commerces de proximité (55% pour le grand public, 56% pour les élus). Les élus sous-estiment en revanche l'importance désormais accordée par les citoyens à l'investissement dans des moyens de production locale d'énergie et au développement de dispositifs de télémédecine.
« La crise n'a pas tué les «villes durables», bien au contraire. Cet observatoire montre le rôle important qu'elles jouent dans l'attractivité économique et humaine du territoire, souligne Clara Gaymard, présidente de GE France. L'étude démontre une prise de conscience et les possibilités multiples d'améliorer l'existant, grâce au saut technologique apporté par le digital, se substituant à la seule logique des grands projets d'investissement. Cette révolution numérique est au coeur de notre stratégie de développement pour GE, que ce soient des solutions de télémédecine, de réseaux intelligents pour l'énergie ou des solutions de mobilité multimodales».
* Enquête réalisée en face à face au domicile des personnes interrogées, du 5 au 12 octobre 2011, auprès d'un échantillon national représentatif de 1033 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (âge, sexe, PCS, stratification géographique) et enquête qualitative online réalisée auprès de 20 citoyens pendant 7 jours. Enquête par téléphone auprès de 510 maires et responsables de structures intercommunales, réalisée du 21 novembre au 7 décembre 2011.
En pièce jointe : le rapport d'étude avec l'intégralité des résultats de l'Observatoire de la Ville durable
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